À chaque journée spéciale suffit son lot de polémiques

On n’est définitivement pas dans un monde de Bisounours. La Journée Internationale des Droits de la Femme a eu son lot d’embrouilles. Focus et questionnements sur deux d’entre elles.

Rappelons pourquoi la rubrique Tribune a vu le jour. Miss Pineapple Magazine se réclame en tant que média féminin, inclusif et humaniste. Un média dont les thématiques touche-à-tout aborde une diversité de sujets, du plus léger au plus profond, voire au plus brûlant.

Le cocktail parisien de news fraîches et girly a ses notes au goût acidulé et piquant dans une Tribune aux sujets plus politiques et sociétaux. L’espace y est plus critique, défini autour d’une ligne éditoriale propre à sa créatrice, invitant à la réflexion autour du bien commun de tous.

Illustration issue du compte Instagram @ateliers_noma

En cette Journée Internationale des Droits de la Femme ou Journée de la Femme qu’on nomme comme équivalent, la polémique était au centre de ce qui aurait dû être une invitation à célébrer la sororité.

Deux événements marquants ont pris place :

  • La Une de Libération très controversée autour de la publication d’une lettre ouverte d’un autoproclamé (et ainsi officiellement désigné puisque lui-même reconnaît sa culpabilité) violeur à sa victime. Les deux partis auraient été consentants pour exposer la lettre et les faits. Le but était prétendument de mettre en lumière la culpabilité des accusés. Pourquoi donc révéler ce sujet le 8 mars ? Était-ce pourtant le jour adéquat pour ce type de publication ? La polémique fuse. Libération se réjouit sans doute de cette couverture médiatique réussie autour d’un bad buzz.
Une de Libération en date du 8 mars 2021
  • La critique ouverte de la marque féministe Meuf Paris dénonçant l’appel au fric en cette journée censée glorifier les droits des femmes et non à la commercialisation pour prétendument célébrer la femme. Le principe de reprendre les filous qui voulaient gonfler leurs chiffes en faisant de la récupération illégitime de combats est louable. La véhémence des propos et le titillage autour des termes pour définir cette journée, peut être moins. Oui, il n’est pas interdit de célébrer la femme. Oui cette journée peut se nommer ‘’Journée de la Femme’’ sans pour autant en oublier ses droits. Il n’est en définitive pas interdit de faire un commerce intelligent tous les jours de l’année si l’éthique existe, même le 8 mars. Est-il nécessaire de crier au complot des marques à coups de promos ?
Illustration extraite du post sur le compte Instagram de Meuf Paris
Légende extraite du post sur le compte Instagram de Meuf Paris

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