Claude Combacau, mi-femme, mi-féline

Imaginez un univers où le rire serait roi, où la dérision serait son fidèle bras droit, où nos félins d’appartement, humanisés, auraient la langue pendue et exprimeraient en toute franchise les tréfonds de leur pensée.

L’Homme serait toujours bon, le chat, quant à lui, serait un tantinet sarcastique. Ce monde ne serait pourtant pas idéal. Il serait propre à la philosophie de sa créatrice, Claude Combacau. Entre douceur de vivre, sensibilité et partage, l’illustratrice offre un voyage unique au cœur de ses créations. Portrait d’une artiste aussi humaniste qu’optimiste.


 

Parcours et actus

Elle vint au monde pour créer. Hyperactive, Claude fait de son emploi du temps un défi sans cesse différent. « Je n’aime pas passer trop de temps à faire la même chose, sinon je m’ennuie très vite », affirme-t-elle. Elle évolue alors au gré d’expériences variées.

Issue de la génération accro à la culture Internet, le graphisme fait écho en elle, comme un moyen parfait d’expression. Elle s’allie, entre autres, à Natoo sur la campagne Icônne et montre ses talents d’illustratrice aux côtés de la YouTubeuse. S’en suivent des collaborations régulières avec Topito, pour qui elle réalise des illustrations décalées, en grande partie dans le Best-of sorti en 2016. Première consécration personnelle et fierté à lui en arracher d’émouvantes larmichettes : l’édition de son premier ouvrage Leçons de vie par CatsAss. La course ne s’arrête pas là : en 2018, elle sort un second bouquin nommé Philosogeek, puis Danny Lama en 2019, tous deux avec les éditions 404.


 

Ô Paname

Parisienne depuis 14 ans, Claude a posé ses valises dans le quartier de République et vit en colocation avec ses deux chats bien aimés. Étant une source intarissable d’inspiration, signifier l’existence de ces petites bêtes dans le quotidien de l’artiste est primordial. Originaire des Yvelines, Claude se joue des interprétations avec humour : « donc d’un point de vue de provincial je suis parisienne, d’un point de vue de parisien je suis banlieusarde », s’esclaffe-t-elle. Qu’importe. Claude saisit à travers la Parisienne, l’image d’une femme parfaite, celle en qui toutes les femmes se reconnaitraient : « La Parisienne pour moi c’est une fille qui marche tout droit. Elle ne se laisse pas impressionner par les relous dans la rue, les vendeurs de trucs à la sauvette, les embouteillages de piétons… Elle sait où elle va, et elle y va. »

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