
Quand le Truman show devient réel
Pas besoin de Nostradamus, de jeu de Tarot et autres connexions cosmiques pour annoncer un mois de février riche en rebondissements.
Qui a d’ailleurs dit que la vie c’était pas comme dans les films ? C’est vrai : les actus sont à la fois aussi pathético-hillarant qu’une télé-réalité, aussi déchirantes qu’une œuvre de Coppola et aussi circonstancielles que dans le Truman Show.
Ajoutez à cela une cadence effrénée à tous ces événements récents que même un hypermnésique aurait du mal à emmagasiner. En gros : il se passe trop de dingueries pour toutes les mémoriser et ne pas partir dans tous les sens.
On vit donc dans un monde où Brigitte Macron aurait eu une queue entre les jambes qu’elle n’assume pas et serait une thug au point d’envoyer ses gars sûrs chez Candice Owens, une Trumpiste afro-américaine (une trumpiste et afro-américaine à a la fois, vraiment ?!) qui tenterait à tout pris de le prouver.
On vit dans un monde où Trump a relâché des monstres effrayants dans la nature parce que pourquoi pas ? et où Dominique Pélicot, déjà un monstre avéré, aurait commis encore plus monstrueux.
On vit dans un monde où la Corée du Nord lance du caca par voie aérienne sur la Corée du Sud pour faire lui la guerre. C’est presque mignon quand on sait qu’à Gaza les estropiés se comptent par dizaines de milliers.
Si ce mois de février, le plus court de l’année annonce d’arriver aussi vite qu’il ne compte repartir comme un ex PN en manque de lumière qui revient juste pour voir si son emprise fonctionne toujours, on prendra tout de même le temps de… vivre.
Dans ce feuilleton rocambolesque de la vie, la règle des 90/10 de Charles Swindoll s’impose. Nous contrôlons en fait 90% des événements de notre vie par notre état d’esprit.
(Pardon Février, ce mois-ci tu as pris cher.)