Axelle Roucou, la yoguiste nomade

Trouver la clé du bonheur prend l’aspect d’un but ultime. Chacun entame un long chemin de croix propre à ses aspirations. Sujet aux polémiques philosophiques, il semble parfois intouchable à qui l’ambition ne se forge pas aussi dure que le fer. Laissez tomber les théories de comptoir. Voici le prélude d’une belle histoire.

Déterminée, Axelle Roucou fait partie de l’élite des conquérantes qui transforment doutes en force implacable. À la recherche de sa plénitude, elle s’aventure alors sur divers terrains et ouvre plusieurs portes munie d’un trousseau d’expériences enrichissantes. Elle tombe un jour sur la clé qui lui sied, déverrouillant la bonne porte. Et ce n’était pas à travers les médias, domaine dans lequel elle fait ses premiers pas, qu’elle trouve son réel medium de paix intérieure. Cette clé est en réalité un couteau suisse qu’elle adapte parfaitement à ses envies. Portrait d’une yoguiste hors pair.

Parcours

Originaire du Nord, cette Ch’ti pose ses valises dans la capitale alors qu’elle n’est qu’une pré-ado en 4ème. Éperdument amoureuse de la vie qu’elle y mène ici, elle y reste. Voilà maintenant 30 ans qu’elle entretient une parfaite idylle parisienne. Piquée un temps par le virus du voyage, elle s’exile quelques temps en Asie. En 2000, elle sillonne l’Australie au bord de son premier combi Volkswagen orange. So cliché ! Mais qui n’en a jamais rêvé ? Elle y vit pendant 6 mois et prend un bain de culture ressourçant. L’Inde et l’Indonésie lui ouvrent l’esprit et la rendent plus humble encore. De retour à Paris en 2016, son destin prend un nouveau tournant.

Se décrivant comme une « dealeuse de bonheur », elle voue son existence au partage d’expériences altruistes. Le journalisme lui parle un temps, faisant du micro et de la caméra ses meilleurs alliés. Sa réelle vocation fait pourtant écho ailleurs. Elle déroule un jour un tapis de yoga et en découle une évidence telle qu’elle y voit l’« immense plaisir » qui manquait à son quotidien. Elève, elle dépasse le maître et enseigne cet art « de façon très décomplexée pour permettre aux gens d’être plus heureux, moins stressés et d’apprécier la vie de par son bon côté ».

Un brin déjantée, elle créé alors Roméo, un yogitruck original et YoMade. S’adaptant à tous environnements, elle ne se cantonne jamais qu’aux lieux basiques où l’on donne des cours de yoga. En studio, dans les hôtels branchés du genre Mob Hotel ou à Paris plage durant l’été : elle fait de ce sport 100% zen un état d’esprit qui n’a pas d’espace et de frontières.

En avril 2018, YoMade devient SerialYogger ! Un changement de nom annonciateur de nouveaux projets aussi audacieux qu’ambitieux. Mais l’esprit reste le même, Roméo est toujours là : une nouvelle aventure commence !

Inspirations

Si un astre devait la représenter, elle serait aussi lumineuse que le soleil. Ses rayons positifs chatoient si bien les autres qu’il lui arrive de converser avec des inconnus dans la rue, interpelés par son agréable aura. Le regard d’autrui importe peu quand on est heureux. Elle n’a pas honte de fredonner des chansons au supermarché. Elle aime swinguer de bon matin lorsqu’un bon son de Nina Simone répend ses ondes autour d’elle et crier à tue-tête « I feel good » !

Une vie équilibrée ne se passe pas de méditation, rituel matinal qu’elle agrémente d’un verre d’eau citronnée. Vaporiser son visage d’eau de rose et prendre le temps de kiffer le soleil (quand il y en a !) sont tout aussi essentiels. Loin d’être un Bisounours naïf, elle choisit de voir le verre à moitié plein en toutes circonstances. Elle laisse sur le carreau les personnalités fourbes, malhonnêtes et intéressées pour ne diriger ses projecteurs que sur ceux que l’engagement profite à autrui.

Ô Paname !

En Paname, il n’y a pas de dame. Représenter cette ville, dont le cosmopolitisme va sans dire, n’est pas chose aisée. À la croisée des âges, elle fréquente des nanas de tous genres, de la jeune pousse de 20 ans à la belle fleur éclose de 60 printemps. Ainsi, comment trouver une figure suffisamment représentative ? La Ville Lumière, ce n’est donc pas une personnalité, ce sont des personnalités. Ensemble, elles cassent les codes et repousses toutes limites. C’est à Paris, au gré de ses rencontres, qu’elle concrétise ce qu’elle est. Et qui de mieux que Saint Exupéry pour définir son mantra ? « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ».

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