L’autre 8 mai 1945 : les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata

N’avez-vous pas remarqué l’évidence ? Ce lien inexorable entre la France et l’Algérie. Cette belle qui s’évertue à rejeter l’autre, comme si leurs sangs et leurs larmes ne s’étaient pas mêlés.

Du sang, la France en a d’ailleurs fait couler en même temps que sa mémoire, qu’elle a épongée puis laissé s’évaporer dans les lymbes de l’oubli.

Si le 8 mai 1945 on célébrait la libération de la domination de l’Allemagne nazie, on perpétuait pourtant en Algérie les mêmes crimes contre l’Humanité qu’on a dénoncés, commis au temps de la collaboration.

À savoir : les massacres de masse, le racisme, la ségrégation et l’extermination dans des fours crematoirs, ne lassant aux victimes algériennes aucun moyen d’être nommées et reconnues.

Le 8 mai 1945 c’est ce que la France a commis envers les Algériens de Sétif, Guelma et Kherrata. Une répression sanglante face à un peuple qui demandait son indépendance et des fusillades qu’on a justifié en les nommant ‘’préventives’’. 

Ainsi, on estime que près de 45 000 à 50 000 Algériens ont été massacrés sans aucune forme de procès. Pour contenir une domination coloniale qui n’a jamais eu de sens. 

En 2025, la France n’enseigne toujours pas son Histoire correctement dans les manuels scolaires. Parce que nier cette part, c’est nier la la vérité. Et la vérité, c’est que l’Algérie fait partie de l’Histoire de la France.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *